Le combat continue

Publié le par touchepasamacommune

LogoTPMCMonsieur le Maire, Madame le Maire,

 

Le projet de loi de réforme des collectivités territoriales vient d’être voté, l’Assemblée nationale et le Sénat ayant fini par se mettre d’accord sur un texte unique.

Ce vote fut laborieux : à une voix de majorité à la commission mixte paritaire des deux assemblées chargée d’élaborer un texte commun, à quatre voix de majorité au Sénat et avec une marge à l’Assemblée nationale beaucoup plus courte que celle que la discipline de vote aurait dû assurer.

C’est dire les profondes réticences, jusque dans les rangs de la majorité, à l’égard d’un texte accouché au forceps et en définitive peu légitime.

L’action de notre association Touche pas à ma commune et de plusieurs autres, à commencer par l’Association des maires ruraux de France, votre soutien large, transcendant les clivages politiques, ont sans doute contribué à ce que des dispositions les plus extrêmes du projet initial disparaissent : le transfert du pouvoir de police au président de l’intercommunalité ou encore la possibilité d’inclure par la force une commune dans une commune nouvelle.

 Le Conseil constitutionnel, quant à lui, n’a pas encore dit son dernier mot.

Il reste que l’élection directe des organes intercommunaux, combinée avec les pressions de l’Etat en faveur du maximum d’intégration menacent plus que jamais l’avenir de nos communes, d’autant que les promoteurs du projet ne se cachent pas de vouloir, grâce à cette loi, les étouffer en douceur comme on le fait des petits chats !  

Si la rationalisation de l’intercommunalité prévue par la loi aboutit à leur regroupement plus ou moins forcé, notre administration locale, artificielle et bureaucratique, sera devenue parfaitement inhumaine.

C’est dire que le combat continue : il importe que les communes résistent avec vaillance à de nouveaux transferts de compétence, quelques avantages qu’on leur fasse miroiter, et qu’elles veillent à ce que la rationalisation de l’intercommunalité ne se traduise pas par des fusions forcenées.

Courage ! Beaucoup de nos  communes ont  plus de deux mille ans d’âge, mille au minimum. Elles ont résisté à l’épreuve du temps et à toutes les révolutions. Tout comme les peuples, les entités inscrites dans la nature et dans l’histoire finissent par l’emporter.

Pour la commune, pour une administration territoriale à taille humaine, continuons à nous battre.

Prêts à vous soutenir dans ce combat, nous vous assurons, Monsieur, Madame le Maire, de l’expression de nos sentiments les meilleurs et les plus cordialement dévoués.

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En adhérant, soutenez l'association Touche pas à ma commune  qui se bat pour le maintien des communes, institution fondamentale de la République, 

Adhésion personnelle : 10 euros,

Adhésion de la Commune : 40 euros,

Adhésion de soutien : 100 euros,

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